Kyoto, "Capitale de la paix et de la tranquillité"

Elle fut en tête de liste pour être détruite par la  bombe A. Aujourd'hui, elle  est réputée pour être la capitale culturelle du Japon. Kyoto, Heian-Kyö, la "Capitale de la Paix et de la tranquillité"... Ville des arts, de la tradition, ville religieuse où s'avoisinent temples bouddhistes et shintoïstes, ville où une authentique Geikô côtoie une touriste déguisée en Maiko. Kyoto, que nous avions tant apprécié lors de notre premier voyage en 2012.

Nous arrivons dans l'immense et moderne gare de Kyoto, gigantesque, grouillante de vie. Naturellement nous nous y perdons. Pour " la paix et la tranquillité", c'est plutôt mal parti !Je réussis à trouver un point info touriste où un charmant papy avide de parler en anglais ne me donne absolument pas les renseignements que je veux, à savoir : par où on sort, où on achète des forfaits de bus, où c'est -y qu'il est le bus pour aller à l'hôtel. Je m'énerve, Doudou s'énerve parce que je m'énerve. En désespoir de cause, et après moult questions/réponses de part et d'autre, j'achète 2 tickets de métro et nous arrivons enfin à l'hôtel.Non, Doudou, les photos de la gare, ça sera pour plus tard !

La "paix et la tranquillité" de retour chez le couple infernal de seniors, nous partons pour notre première visite, Nijo-Jo, le château du premier shogun de l'ère Edo.  Classé au Patrimoine Mondial de l'UNESCO, le château fut la résidence de 15 générations de shoguns avant de devenir en 1867 propriété de l'Empereur.

La porte principale, ou porte Kara-Mon, sublimement décorée, s'ouvre sur 275 000m2 dont 6 000 m2 de bâtiments. Groupes scolaires, touristes pullulent, se précipitent dans les édifices principaux, Honmaru et Ninomaru. Nous les imitons, mais ici, l’œil photographique n'a pas le droit de capter les peintures murales dorées. Pins et tigres, panneaux sculptés, décors somptueux ne s'admirent qu'à l’œil nu, pour mieux s'imprimer dans nos mémoires. Pièces de moindre importance, halls et salles de réception plus richement décorés, appartements privés se succèdent au bruit chantant du parquet. Ses lattes  sont disposées de telle sorte qu'elles crissent et émettent un son semblable au chant du rossignol. Nulle poésie dans ce système, simplement une "alarme" pour avertir le Shogun que des intrus ont pénétré dans Nijo-Jo.

De vastes jardins japonais empreints de sérénité pour qui arrive à faire abstraction de la foule entourent le château. Dans mon souvenir, le soleil l'éclairait, la chaleur nous écrasait et le silence se faisait notre seul compagnon. L'heure de fermeture a sonné...Nijo-Jo va recouvrer sa tranquillité. Dans mon souvenir...


 Avec l'âge, on a tendance à oublier certaines choses : jeunes ou vieux, il faut donc faire travailler sa mémoire. Si je vous dis : les photos et les textes sont de Doudou et de moi, ils sont notre propriété (voir mentions légales en bas de page). A quoi cela vous fait penser ? Bravo, vous avez trouvé. Vous savez donc ce qu'il vous reste à ne pas faire.  Et si vous nous contactiez?

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