
Osaka est étouffante, bruyante, agitée. Mais si l'on se donne la peine de chercher un peu, il existe un dédale de ruelles mystérieuses, un Osaka secret et plus authentique. Le trépied sur l'épaule, tel un chasseur de papillons portant son filet, l'homme part alors à la chasse du cliché nourricier.
La femme l'accompagne. Curieuse de nature, elle aperçoit la première une ruelle sombre, où le noir accepte de laisser un peu de place au jaune, au rouge, au mordoré. La femme
entraîne l'homme vers sa découverte.

Le silence a fait place au brouhaha de la foule. L'homme s'empresse d'immortaliser ce jeu étrange que joue le noir. Le noir n'est pas couleur à laisser la part belle aux conquérantes. Il se glisse sournoisement dans l'enchevêtrement des rues, se faufile entre les lanternes de papier.







Pavés ruisselants de lumière, lumière ruisselante sur les murs, murs ruisselants de jaune, de rouge et de mordoré. Rues noires et sombres, secrètes qui cachent leur mystère sous une pluie
de lumière.







Au final, aucune couleur n'est victorieuse. Elles s'unissent pour donner à la femme et à l'homme un dénouement dont l'issue leur est connue : un mariage
d'amour. Mais il est temps pour eux de regagner la folie de la foule, le bruit, le tumulte qui brouille les esprits et les clichés.
