Etosha, 2ème et 3ème jour

Direction Okaukuejo Camp

Le lendemain, nous changeons de camp, direction OKAUKUEJO CAMP. Au détour des points d'eau, des routes principales et secondaires, le long du PAN, nous découvrons toute la richesse de la faune et du paysage d'ETOSHA . Des autruches, le PAN désertique où apparaissent tout à coup des oryx, des kudus, des arbres...

Couple d'autruches, Etosha

...Un lion âgé et haletant sous une chaleur étouffante...

Lion âgé, parc d'Etosha

...Un rhinocéros qui pense être dissimulé aux yeux des intrus que nous sommes. C'est sans compter le regard scrutateur d'un touriste qui nous arrête d'un signe de main pour nous informer de sa présence quelques mètres plus loin. Merci, copain voyageur !

Rhinocéros caché, parc d'Etosha

Un point d'eau

Il est presque 14h lorsque nous arrivons à OKAUKUEJO CAMP. Nous nous enregistrons, il fait très chaud, trop chaud et je n'ai aucune envie de faire à manger sous le soleil.  Le restaurant du camp est juste à l'entrée, nous nous ruons à l'intérieur dans une fraîcheur toute relative mais le buffet est copieux. Nous nous repaissons, n'ayant aucune envie de monter la tente sous une chaleur écrasante. Mais il faut bouger et nous nous rendons à notre place de camping.

Et là, je reprends mon ton humoristique : AÏE, cékoiça ? un parking, une aire d'autoroute ? non c'est l'endroit réservé aux campeurs, 4X4eurs et voyageurs amoureux de la nature !!!. Il paraît que le point d'eau est idéal pour l'observation. Y a intérêt parce qu'en matière d'observation, j'ai le regard qui tombe direct sur les voisins. Je peux voir le contenu de leur assiette, moi qui suis myope. Mmmm, j'oscille entre pester et m'adapter. Allez Mamie, tu as connu pire plus jeune. Oui, mais je ne suis plus aussi jeune et je m'aperçois que j'aime de plus en plus mon confort et ma tranquillité. On pique une tête dans la piscine, Doudou ? je suis en train de fondre. Nous ne sommes pas les seuls à avoir cette idée et tout le monde, parce qu'il y a du monde, ruse pour s'installer à l'ombre. Hi hi, j'ai réussi à griller une jeune blondinette en lui piquant un transat. Rapide la mamie quand il s'agit de son confort. Ah, il y a des français, à droite, à gauche, au milieu. Doudou et moi faisons silence, pas envie de se faire repérer.

Le soir venu, après une salade composée de riz bizarrement cuit, sus au point d'eau. Les bancs sont pris d'assaut sauf un sur lequel je me rue. Moi aussi je veux voir. Une bande de quinquas allemands indélicats sont installés avec des bouteilles de champagne et font un bruit digne d'un stade de foot. Y zon intérêt à se calmer et à faire silence car le spectacle va commencer.

Coucher de soleil, Etosha

Coucher de soleil somptueux, rhinocéros à l'heure au rendez-vous, le temps s'arrête, suspendu au dessus du point d'eau, à nos pupilles humides. L'appareil photo se tait, il permet à son propriétaire de jouir de cette vision parfaite.

Le lendemain matin, aux aurores, encore un petit tour au point d'eau, des fois que...

Envol, Etosha

Retour au camp et rituel du matin : pliage de tente, petit déj et douche. Je passe à côté d'un groupe que je devine français non pas à cause de la langue mais à cause du polaire moche d'une fille. C'est la copie conforme du mien, vert flashy à carreaux. Dieu qu'il est moche mais qu'est ce qu'il tient chaud le matin de bonne heure ! On a la même nationalité et le même fournisseur; quel dépaysement, c'est fou comme le monde est petit. Je raconte à Doudou que j'ai croisé le jumeau de mon polaire et que la proprio m'a repéré. Nous quittons le camp, direction la sortie du parc via Galton Gate. En chemin, un magnifique lion déjà écrasé par la chaleur. Royal, il nous observe comme s'il savait déjà quelle route cahoteuse nous allions prendre.

Lion au repos

Vous avez compris, la route est remplie de trous et de bosses. Nous avançons à petite vitesse, secoués comme des pruniers. Ben du coup, on a le temps de regarder le paysage. J'ai allumé le GPS qui à un croisement de piste nous dit d'aller tout droit, ignorant le raccourci qu'il y a sur la gauche. Moi qui voulais suivre mon plan papier, c'est raté; vive le super détour dans le parc, le sacrum qui remonte dans les cervicales et Doudou qui râle. Cé kikiadit qu'il fallait suivre le GPS ? Enfin la sortie, enfin du bitume et à nouveau de la piste jusqu'au lodge. UN LODGE ! magnifique mais un peu reculé donc nous sommes les seuls hôtes. Quelques bungalows luxueux disséminés dans un parc immense. Nous devons laisser le 4X4  sur le parking et nous ne pouvons pas brancher le réfrigérateur sur un prise extérieure. Il faut le vider, tout mettre au frais dans le bungalow. Doudou n'ose pas encore le laisser branché sur le 4X4 des fois que celui ci ne démarrerait plus le lendemain. Je jette un œil par curiosité dans la trousse de médicaments car une drôle d'odeur se dégage. Ouh là, problème. Avec la chaleur, les suppos à la glycérine ont fondu, je dois tout nettoyer. Doudou est mort de rire. Je regarde la trousse de toilette, rien de grave mais mes crèmes de jour et de nuit font la tête. Direction le réfrigérateur, à partir de demain elles partageront le quotidien du fromage, des yaourts et de toutes les denrées périssables. La vue du lodge se perd aux confins de la nature, quelle beauté !


 Avec l'âge, on a tendance à oublier certaines choses : jeunes ou vieux, il faut donc faire travailler sa mémoire. Si je vous dis : les photos et les textes sont de Doudou et de moi, ils sont notre propriété (voir mentions légales en bas de page). A quoi cela vous fait penser ? Bravo, vous avez trouvé. Vous savez donc ce qu'il vous reste à ne pas faire.  Et si vous nous contactiez?

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