Quand le soleil et la nuit subliment les falaises d'Etretat

Le soleil rejoint l'horizon et nous rappelle qu'il est temps pour nous de jouer les chasseurs d'images. Nous quittons notre charmante serveuse pour nous rendre au pied des "Belles d'Etretat".

A la tombée du jour, le soleil s'éclipse. Il quitte ses"Belles" et pour se faire pardonner, il leur offre des drapés d'or dont elles se parent prestement. Les coquines jouent alors un jeu de séduction pour le photographe qui veut bien s'y laisser entraîner.

Tantôt charmeuses et blondes, tantôt brunes et mystérieuses, les falaises dévoilent leurs charmes secrets que l'astre du jour peine à cacher malgré son départ flamboyant.




Le ciel, jaloux de l'homme à l’œil mécanique, prête main forte à l'astre lumineux déclinant. Il devient alors écrin de couleurs sublimes, tableau vivant de la palette d'un artiste qui s'abîme en mer.


Le photographe saisit l'aubaine, il enlève "Les Belles d'Etretat" dans un tourbillon photographique qu'il gardera, peut être, jalousement, dans le secret de sa boîte à images.

La nuit s'achemine, elle se charge de dissimuler les charmes des "Belles d'Etretat" dans un manteau de velours sombre. Peut leur importe ! Sûres de leur charme, elles ont fait de l'homme à l’œil mécanique un esclave qui les poursuit dans l'ombre envahissante.



Enchaîné, il reviendra demain sous un soleil triomphant, les surprendre au bain du matin.